Kystectomie ovarienne
Principes de la kystectomie ovarienne
La kystectomie est une chirurgie partielle de l’ovaire. Elle consiste à retirer un kyste d’un organe, tout en conservant l’organe. La kystectomie de l’ovaire est la plus fréquemment réalisée.
Les kystes de l’ovaire sont très fréquents. Ils peuvent entraîner des douleurs abdominales.
Tous les kystes ne doivent pas être opérés. Les caractéristiques du kyste orientent sur la nature du kyste. Ainsi, les kystes bénins contiennent uniquement du liquide, ont des parois fines et bien limitées, et sont généralement peu volumineux (moins de 5 cm). Les kystes dits fonctionnelles disparaissent d’un cycle menstruel à un autre. Il n’y a pas d’intérêt d’opérer ces kystes.
Déroulement du retrait du kyste ovarien
La kystectomie se déroule sous anesthésie générale, par voir coelioscopique. La cœlioscopie est une voie d’abord de l’abdomen. Seules 3 à 4 incisions infra centimétriques sont réalisées sur l’abdomen. Le kyste et sa paroi sont détachés de l’ovaire et extraits de l’abdomen pour être analysés au microscope (anatomopathologie). Le reste de l’ovaire est préservé. Ainsi, cette chirurgie n’a pas de conséquence sur le fonctionnement des ovaires et la fertilité des patientes. Cette chirurgie est rapide et se déroule en ambulatoire (pas de nuit d’hospitalisation).
Indications de la kystectomie de l’ovaire
Cette chirurgie est réservée à des lésions bénignes. Les kystes bénins sont fréquents chez les femmes non ménopausées. En cas de persistance d’un kyste, d’augmentation de volume ou de signes échographiques faisant évoquer un kyste organique, une chirurgie doit être réalisée.
Suites opératoires : retrait du kyste ovarien
Après kystectomie ovarienne un arrêt de travail de quelques jours est le plus souvent prescrit. La convalescence est rapide, et la fertilité n’est pas altérée par cette opération.