Adénofibrome

L’adenofibrome est une lésion bénigne du sein. Une chirurgie peut être réalisée en cas de douleurs, de déformation du sein ou d’augmentation rapide de volume.

>>> En savoir plus sur l’adénofibrome

Adénomyose 

L’adénomyose est une pathologie gynécologique bénigne entraînant des règles abondantes. L’adénomyose survient vers l’âge de 40 ans et devient asymptomatique après la ménopause.

Ambulatoire

La chirurgie ambulatoire est une chirurgie réalisée lors d’une hospitalisation de jour, sans nuit passée à l’hôpital. La plupart des chirurgies du sein et des chirurgies gynécologiques se réalisent en ambulatoire. Un accompagnement d’un proche après la chirurgie est nécessaire.

Anatomopathologie 

L’anatomopathologie est une spécialité de médecine. Elle consiste en l’analyse des tissus au microscope. Les tissus peuvent être des biopsies ou des pièces opératoires. Toute chirurgie est suivie d’une analyse anatomopathologique. Le diagnostic de cancer n’est confirmé qu’après analyse anatomopathologique. Cette analyse définit également les caractéristiques du cancer, permettant d’établir « la carte d’identité » de la tumeur. Les traitements postopératoires sont déterminés, en partie, sur les éléments anatomopathologiques.

Annexectomie

L’annexectomie est une intervention chirurgicale. Elle consiste à retirer l’annexe (composée de l’ovaire et de la trompe), par cœlioscopie.

>>> En savoir plus sur l’annexectomie

Antalgiques

Les antalgiques sont des médicaments prescrits contre la douleur. Plusieurs classes d’antalgiques existent, de la classe I (paracétamol, anti-inflammatoires…) à la classe III (morphine).

Anticoagulants 

Les anticoagulants fluidifient le sang pour éviter une thrombose, c’est à dire la formation d’un caillot dans le sang. La phlébite ou l’embolie pulmonaire sont des thromboses. Les anticoagulants injectables sont souvent prescrits en postopératoires pour diminuer le risque de survenue de thrombose.

Atypies

Les atypies sont des lésions frontières entre les lésions bénignes et les lésions malignes. Une chirurgie est nécessaire afin de ne pas sous-estimer des lésions plus avancées.

>>> En savoir plus sur les atypies

Cancer in situ

Le cancer in situ est une forme de carcinome de stade précoce. Les cellules le composant n’ont pas la capacité de passer une membrane (la membrane basale), et ne peuvent donc pas sortir de l’organe concerné.

>>> En savoir plus sur le cancer in situ

Cancer infiltrant

Un cancer infiltrant a la capacité d’envahir les organes de voisinage de l’organe malade, ainsi que les ganglions qui drainent l’organe ou d’entraîner des lésions à distance (métastase). C’est la forme la plus fréquente de cancer.

>>> En savoir plus sur le cancer infiltrant

Chimiothérapie

 La chimiothérapie est un traitement du cancer. Il s’agit d’un traitement dit systémique, c’est à dure qu’il agit sur toutes les cellules cancéreuses de l’organisme, qu’elles soient vues ou non aux examens radiologiques. Ces médicaments agissent en détruisant les cellules cancéreuses ou en empêchant leur multiplication. Plusieurs « schémas » de chimiothérapie existent en fonction des types de cancer. L’administration de la chimiothérapie se fait le plus souvent par voie intraveineuse (perfusions) après la pose d’un port-à-cathéter, en hôpital de jour. Toutefois, certaines chimiothérapies peuvent être prises par voie orale (en comprimé).

>>> En savoir plus sur la chimiothérapie

Cicatrice radiaire

La cicatrice radiaire est une lésion bénigne du sein. Elle nécessite une prise en charge chirurgicale devant le risque de sous-estimation de cancer du sein.

>>> En savoir plus sur la cicatrice radiaire

Cœlioscopie

La cœlioscopie consiste à réaliser une chirurgie de l’abdomen et du pelvis, en ne faisant que 3 à 4 incisions abdominales de l’ordre du centimètre, et en introduisant une caméra dans l’abdomen. La récupération postopératoire est beaucoup plus rapide.

Colposcopie  

La colposcopie est un examen gynécologique réalisé en consultation ; le gynécologue observe le col de l’utérus à l’aide d’un microscope et de colorants révélant les zones pathologiques du col.

Conisation

La conisation est une intervention chirurgicale consistant à retirer une partie du col de l’utérus en cas de lésions précancéreuses.

>>> En savoir plus sur la conisation

Curage 

Un curage est un prélèvement d’une zone graisseuse contenant des ganglions, délimitée par des repères anatomiques (veines, artères et nerfs). Le curage est uniquement réalisé en cas de cancer, notamment du sein ou gynécologique. Il n’est pas systématiquement réalisé en cas de chirurgie pour cancer. Parfois une procédure du ganglion sentinelle est indiquée, voire l’absence de chirurgie ganglionnaire. Le nombre de ganglions prélevés est variable selon les patientes, les indications et l’extension de la maladie.

Curietherapie

La curiethérapie est une radiothérapie très localisée. Elle consiste en l’introduction d’une source radioactive au contact de l’organe à traiter. La curiethérapie est particulièrement indiquée en cas de cancers gynécologiques, en complément ou non d’une chirurgie ou d’une radiothérapie dite externe.

Ecoulement mamelonnaire

Un écoulement par le mamelon est un motif de consultation rapide en gynécologie. La quantité de l’écoulement, sa couleur (jaune clair ou sanglant), sa fréquence et son origine (un seul sein ou les deux, un seul canal du mamelon – écoulement unipore- ou plusieurs) orientent sur les causes de l’écoulement. Un examen par mammographie et échographie mammaire est nécessaire. En cas d’examen normal, une IRM pourra être réalisée.

Le plus souvent lié à un canal galactophore bouché (ectasie galactophorique, éventuellement liée à une lésion bénigne comprimant), l’écoulement mamelonnaire peut également être un signe évocateur de cancer.

Endomètre

L’endomètre est le revêtement interne de l’utérus ; il s’agit d’une muqueuse. C’est le détachement de l’endomètre qui entraîne les règles.

Endométrectomie

L’endométrectomie est une chirurgie consistant à retirer l’endomètre par hystéroscopie. Elle peut être indiqué en cas de saignements anormaux survenant entre les règles ou après la ménopause, surtout chez les patientes sous hormonothérapie pour cancer du sein.

Fibrome

Il s’agit d’une lésion bénigne de l’utérus. Les fibromes se situent dans le myomètre, c’est à dire la paroi de l’utérus ou encore muscle utérin. En générale, il existe plusieurs fibromes dans l’utérus. Parfois asymptomatiques (absence de signe), les fibromes peuvent également provoquer des saignements gynécologiques (règles abondantes ou saignements entre les règles) et/ou des douleurs pelviennes. Plusieurs traitements existent : médicamenteux, embolisation par voir radiologique, chirurgicaux (myomectomie ou hystérectomie).

Ganglion sentinelle 

Le ganglion sentinelle est le premier relai de la chaîne ganglionnaire d’un organe.

>>> En savoir plus sur le ganglion sentinelle

Hormonothérapie

Ce traitement est utilisé en cas de cancer hormonosensible ou hormonodépendant.

Il est administré par voie orale (sous forme de comprimés) à prendre quotidiennement pendant 5 ans. Il agit en bloquant l’action des hormones. Plusieurs types de traitements existent : les anti-estrogènes sont prescrits chez les patientes non ménopausées et les anti-aromatases sont réservés aux patientes ménopausées. L’hormonothérapie permet de diminuer de près de 50% le risque de récidive. 

>>> En savoir plus sur l’hormonothérapie

Hystérectomie

L’hystérectomie est une intervention de chirurgie qui consiste à retirer l’utérus.

>>> En savoir plus sur l’hystérectomie

Hysteroscopie

L’hystéroscopie est un examen gynécologique consistant à explorer l’intérieur de l’utérus à l’aide d’une caméra en passant par les voies naturelles.

>>> En savoir plus sur l’hystéroscopie

Kystectomie 

Une kystectomie est l’exérèse d’un kyste. La kystectomie la plus fréquente est la kystectomie ovarienne, chirurgie réalisée sous coeliosocopie.

>>> En savoir plus sur la kystectomie

Laparotomie

La laparotomie est une voie d’abord chirurgical, consistant à ouvrir l’abdomen par une grande incision. Elle s’oppose à la coelioscopie. En gynécologie, la laparotomie est réalisée dans certains cancers ou en cas de volumineuse masse ou utérus.

Lymphocèle

Après la chirurgie du sein ou des ganglions, du liquide peut s’accumuler et former une poche dite lymphocèle. Le liquide peut se résorber naturellement. Lorsque la poche d’eau est trop volumineuse ou gênante, une ponction est nécessaire. Cette ponction est réalisée par le médecin, elle ne provoque pas de douleur et n’est jamais urgente.

Macrobiopsie

La biopsie est un prélèvement de tissu qui sera analysé et permettra le diagnostic.

En cas de lésion mammaire ACR4 ou ACR5 sur le bilan d’imagerie, une biopsie est nécessaire.

La biopsie doit être réalisée sous guidage radiologique. La macrobiopsie est en générale réalisée sous mammographie (on parle de macrobiopsie stéréotaxique) et indiquée en cas de microcalcifications.

Mastectomie partielle 

Aussi appelée tumorectomie ou chirurgie conservatrice. La possibilité d’une mastectomie partielle dépend bien-sûr de la taille de la tumeur, mais également de la taille du sein, de la localisation de la tumeur, du caractère multifocal (plusieurs tumeurs dans le même sein).

La tumeur est retirée du sein, et le sein est remodelé avec sa propre glande. Afin de cibler la tumeur, un repérage peut être réalisé avant la chirurgie soit à l’aide de la mammographie, soit à l’aide de l’échographie ou beaucoup plus rarement du scanner. Un fils métallique peut également mis en place ; celui-ci sera retiré lors de la chirurgie.

Il est parfois nécessaire de réaliser plusieurs chirurgies en cas de traitement conservateur, afin d’obtenir des berges de sécurité suffisantes (tissu sain autour de la tumeur).

La chirurgie conservatrice est le plus souvent réalisée en ambulatoire (sans nuit d’hospitalisation). 

Tous les tissus mammaires prélevés au cours de la chirurgie seront à nouveau analysés.

Mastectomie totale

La mastectomie totale est l’ablation complète du sein.

>>> En savoir plus sur la mastectomie totale

Ménorragies 

Règles abondantes

Métrorragies

Saignements survenant entre les règles ou après la ménopause.

Microbiopsie

La biopsie est un prélèvement de tissu qui sera analysé et permettra le diagnostic.

En cas de lésion mammaire ACR4 ou ACR5 sur le bilan d’imagerie, une biopsie est nécessaire.

La biopsie doit être réalisée sous guidage radiologique. La microbiopsie est en générale réalisée sous échographie et indiquée en cas de masse.

Oncofertilité

L’oncofertilité a pour objectif de préserver la fertilité des patientes jeunes ayant un cancer.

>>> En savoir plus sur l’oncofertilité

Oncogénétique

L’oncogénétique est une discipline consistant à recherche une origine génétique à la survenue de cancers. 

>>> En savoir plus sur l’oncogénétique

Oncogériatrie

L’oncogériatrie apporte une analyse complète de l’état général des patients âgés atteints de cancer.

>>> En savoir plus sur l’oncogériatrie

Papillome 

Un papillome est une lésion bénigne du sein qui peut provoquer des écoulements par le mamelon. Une chirurgie est proposée en cas de papillome. 

>>> En savoir plus sur le papillome

Polype

Un polype est une lésion bénigne développée à partir d’une muqueuse. En gynécologie, le polype utérin est fréquent. Des polypes utérins bénins peuvent également être à l’origine de saignements (ou métrorragies). Ces polypes, souvent évoqués lors d’une échographie pelvienne, doivent être retirés lors d’une hystérosocopie opératoire, afin de les analyser totalement et ne pas méconnaître un début de cancer de l’endomètre.

Port-a-cathéter 

Il s’agit d’un dispositif permettant des perfusions, notamment de chimiothérapie. Un boîtier est implanté sous la peau, en dessous de la clavicule, et est relié aux gros vaisseaux du cou à l’aide d’un cathéter. Il est posé sous anesthésie locale, ou au décours d’une chirurgie avec anesthésie générale.

Radiothérapie

La radiothérapie est très souvent réalisée dans le traitement des cancers du sein, de l’endomètre et du col de l’utérus. Cela consiste en des rayonnements ionisants dirigés vers la zone à traiter. Dans le cas du cancer du sein, la radiothérapie de la glande mammaire est systématique après traitement conservateur. La radiothérapie est également fréquente après traitement non conservateur ; elle vise alors la paroi thoracique (peau et muscle pectoral). La radiothérapie est également possible après reconstruction mammaire par prothèse. Une radiothérapie peut également viser lses ganglions qui drainent le sein. La radiothérapie commence dans les 6 à 8 semaines après la chirurgie. Le nombre de séances dépend de la zone à irradier et des caractéristiques du cancer. Les séances sont courtes (5 minutes environ) mais quotidiennes, 5 jours par semaine, et s’étendent sur 3 à 6 semaines. Des séquences courtes sur une semaine peuvent également être proposées dans certains cas.

>>> En savoir plus sur la radiothérapie

RCP

Réunion de concertation pluridisciplinaire. Avant chaque traitement, le dossier de chaque patiente est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire, réunissant les différents acteurs médicaux de la prise en charge du cancer (oncologues chirurgiens, oncologues médicaux, oncologues radiothérapeutes, radiologues, anatomopathologistes….).

Repérage préopératoire du sein 

Avant une chirurgie de tumorectomie (ou mastectomie partielle), et afin de cibler la tumeur, un repérage peut être réalisé soit à l’aide de la mammographie, soit à l’aide de l’échographie ou beaucoup plus rarement du scanner. Un fils métallique peut également être mis en place ; celui-ci sera retiré lors de la chirurgie.

Thérapie ciblée

Une thérapie ciblée est un traitement visant de façon spécifique certaines cellules de l’organisme.

>>> En savoir plus sur la thérapie ciblée

Tumorectomie 

Aussi appelée mastectomie partielle ou chirurgie conservatrice. La possibilité d’une tumorectomie dépend bien-sûr de la taille de la tumeur, mais également de la taille du sein, de la localisation de la tumeur, du caractère multifocal (plusieurs tumeurs dans le même sein).

La tumeur est retirée du sein, et le sein est remodelé avec sa propre glande. Afin de cibler la tumeur, un repérage peut être réalisé avant la chirurgie soit à l’aide de la mammographie, soit à l’aide de l’échographie ou beaucoup plus rarement du scanner. Un fils métallique peut également mis en place ; celui-ci sera retiré lors de la chirurgie.

Il est parfois nécessaire de réaliser plusieurs chirurgies en cas de traitement conservateur, afin d’obtenir des berges de sécurité suffisantes (tissu sain autour de la tumeur).

La chirurgie conservatrice est le plus souvent réalisée en ambulatoire (sans nuit d’hospitalisation).

Tous les tissus mammaires prélevés au cours de la chirurgie seront à nouveau analysés.